Excellence scolaire au canton Bèlè-Bèlè : l’Affebel prime les meilleurs bacheliers
Pierre angulaire du développement de ce canton, le geste d’accompagnement de l’Association des femmes et filles Bèlè-Bèlè (Affebel) à 36 nouveaux étudiants dudit canton qui ont reçu samedi, 02 novembre 2024 à Bonabéri au Cameroun, de la part de l’Association des femmes et filles Bèlè-Bèlè (Affebel), diverses récompenses et bourses.
Après la formation en langue Duala pendant les vacances, l’Affebel se tient aux côtés de la communauté éducative de sa circonscription en les appuyant. Pour cette édition 2024 de la cérémonie de remise des prix aux bacheliers, l’accent a été mis sur l’excellence, selon le comité d’organisation que préside Pr Carole Éboumbou Moukoko, en dépit du nombre réduit de bénéficiaires à 36 contre 65 l’an dernier qui comprenaient les admis à l’examen Bepc.
« Je pense que tout le monde a vu les résultats des examens nationaux concernant le Baccalauréat au Cameroun. C’est un pourcentage qui n’est pas très important en particulier pour les filières littéraires. En tant que fille de ce canton, c’est une joie et une fierté de voir nos enfants qui ont pu réussir à se battre avec brio parmi lesquels on a cinq avec des moyennes très élevées », se félicite le doyen de la Faculté de médecine et des sciences pharmaceutiques de l’Université de Douala.
Les femmes dynamiques de l’Affebel travaillent déjà pour effacer le décalage, car disent-elles que l’éducation des fils et filles Bèlè-Bèlè font partie de leur priorité question d’assurer la relève à l’avenir. C’est ainsi qu’une table-ronde animée par des panélistes du monde des amphithéâtres sur les formations universitaires et leurs débouchés a eu lieu. Le premier intervenant, Dr Jean Ndoumbè, enseignant à l’École nationale supérieure polytechnique de Douala insiste sur la portée de suivre des formations dans les sciences de l’ingénieur et des sciences agricoles.
Tandis que le second orateur, plus jeune, fait montre de pugnacité en encourageant les lauréats à s’investir “ardemment” dans les filières biomédicales. Car d’après Dr Belle Ébanda, chercheur à la Fmsp de Douala « Il faut travailler dur pour réussir le concours et devenir un brillant médecin », motive-t-il. « Je dis merci à nos mamans du canton Bèlè-Bèlè. Elles nous ont prouvé à quel point elles nous font confiance. Cela me touche particulièrement en tant que fille. J’espère que pour mes cadets qui vont me suivre, cela sera également pareil les années qui suivront. Merci beaucoup », apprécie Dina, lauréate.
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